dimanche 20 novembre 2016

Un soir au concert (1ère partie)



Donc vendredi soir au Hipster Café... Mais avant tout, une mise au point pour que les choses soient claires pour tout un chacun. Jusqu'à il y a peu et ce depuis 68 (j'ai souvent regretté de ne pas avoir patienté 1 an) alors que j'étais un élève de 6ème dans un pensionnat catholique qui écoutait (moi, pas le pensionnat) David McWilliams, Canned Heat,  Brenton Wood, Manfred Mann, je suis un inconditionnel de Robert. Je ne supporte pas que quiconque émette la moindre réserve à son sujet. Et avec le temps, mon horizon s'est élargi, approfondi. Alors, pour paraphraser Jorge, j'ai fait mienne cette assertion "On ne dit pas du mal de Jorge".
Ceci dit, c'était la première fois que je voyais Jorge seul. Seul? Non. Nous avons eu droit à une configuration familiale. Un jeune bassiste de la fratrie Pereira dont il me fut difficile de distinguer le visage, mais nous n'étions pas là pour les minois, accompagnait Jorge.  Le pincé de cordes de notre ami le bassiste, dont je ne connais pas le prénom, m'a surpris. J'ai longuement regardé ses doigts passer d'un accord à l'autre. Peut-être jouait-il de la contrebasse. Tout ça pour dire que j'ai aimé. Dès les premières notes, hop c'était pop. Hop c'était Jorge. Sens de la mélodie. Avec sa simple guitare, pas moyen de se cacher, de se planquer derrière une batterie et d'autres guitares. Dénué de tout artifice, Jorge n'a pas failli. Tout est dit. Vous l'aurez compris, je suis un fan de Jorge.
 A ce titre, si je puis me permettre, le concept du concert avec trois groupes n'est pas adapté. Les artistes, tels Jorge et même Grapes, n'ont pas vraiment le temps de s'installer, de nous faire partager ce qu'ils ont à nous offrir. Une impression.

Puis, je me suis dirigé vers le bar. Je commande une bière. Je m'enquiers ensuite du prix. 4€50 (un peu cher). Je cherche dans ma poche. D'abord sereinement. Je n'en retire que 2€50. Fébrilement j'y replonge mais sans rien y trouver de plus. C'est à ce moment qu'une main se pose sur mon épaule. Je me retourne. Sam. Son regard me désignant le creux de sa main dans lequel se trouve 2€, elle me dit "C'est ça que tu cherches?". C'est ainsi que j'ai pu me désaltérer. Encore merci Sam.

Aucun commentaire: