mercredi 8 avril 2015

Demain sûrement

Partageons nos solitudes, nous serons seuls ensemble. Peut-être prendras-tu ma main au croisement des rêves. Dans le froissement d’une brève étreinte quand s’éteindra le jour de l’attente. La légèreté nous conduira à la lumière. Nos rires surgiront à nouveau des profondeurs endormies. Les lueurs de pages éparses livreront les mots que tu glissais entre les lignes. Il reste le fragment d’une promesse. La blessure de la tendresse évanouie. La vie est une immensité qui nous échappe et nous précipite.

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