jeudi 16 avril 2015

D'accord si c'est moi qui...

 Ne plus être rien à trop vouloir être tout. Un tout qui est tellement dans tout qu’il devient un fourre-tout. Un générique sans identité, l’illusion d’un placébo sans contenu. Comme lorsque nous étions enfants, tout excités et soulagés nous criions à la face de celui qui nous poursuivait « Perché », croient-ils qu’en s’appropriant et se parant de toutes les vertus de la République ils pourront, la main sur le cœur, en toute circonstance nous crier « Républicains ». Qui sont-ils pour ainsi s’accaparer l’héritage de notre nation ? En quoi sont-ils républicains, ont-ils même conscience à quoi ils s’engagent en se proclamant républicains ? Le manque d’humour de ce texte n'a d'égal que mon incrédulité.
Outre cette manie de changer de nom, ils ont cette étonnante particularité de sans cesse redécouvrir la démocratie et ses vertus. Il y a quelques mois, redécouvrant ce jouet, ils tentèrent de jouer avec pour désigner leur président. Ils cassèrent le jouet. Cette fois-ci, le chef des républicains a décidé que la démocratie irriguerait le parti de haut en bas. Le militant de base désignerait dirigeants et candidats. Mais comme il n'y a pas de temps à perdre, la démocratie c'est bien gentil mais c'est lent, c'est le chef des républicains qui a décidé qu'Estrosi serait candidat aux prochaines régionales. La démocratie peut bien souffrir de quelques exceptions.      

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