samedi 18 avril 2015

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Ce matin, encore (pourquoi ce encore) entre couette et drap housse, j'écoutais la radio. Comme souvent le matin, certaines informations ne font que me traverser le cerveau, d'autres y demeurent partiellement et enfin certaines s'incrustent. A croire que le tamis de mon cerveau n'est pas très fin. Ce qui m'agace c'est que parmi les informations dont je n'ai retenues que quelques bribes, certaines ne sont pas sans intérêt. J'ai parfois envie de les partager. Dans ce cas la restitution est laborieuse. Prenons donc l'exemple de ce matin. Un homme politique annonce une décision qu'il a prise. Je n'ai pas retenu son nom. Il vient d'être élu président d'un conseil général. Je ne sais pas lequel. Quel parti? Ça j'ai retenu. Celui qui va bientôt changer de nom. C'est de l'acharnement mais je n'ai aucun scrupule à tirer sur une ambulance.
Donc ce président a pris une décision: les élèves de cm2 ne recevront plus de tablettes avant leur entrée en 6ème. Légitimement on se pose la question : mais pourquoi une telle décision? Moi-même, pourtant toujours dans la position horizontale à cet instant, je me la pose. Je ne suis pas déçu, elle ne tarde pas. Même si ce n'est pas une règle établie, une décision politique, puisque prise par une personne affublée du même qualificatif, est une décision positive qui a pour finalité l'intérêt général et à ce titre peut nécessiter la concertation de tout ou partie de la population. Que de précautions oratoires allez-vous dire. Un besoin de poser le décor. Alors, le président avance trois raisons à sa décision, prise quelques jours après son élection par l'assemblée départementale. On devine qu'il y avait réfléchi de longue date, que ça ne pouvait pas attendre et qu'il tenait là le symbole de la rupture avec la précédente gestion qui ne pouvait qu'être dispendieuse.
C'est un peu long, je continuerai demain.  

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