lundi 10 mai 2010

De dupes



Comme le dirait mon camarade Jean-Marc, analyste financier aux jugements pertinents, des couilles en or y en a qui vont se faire avec les bourses qui remontent. A l'évidence, les marchés font à nouveau confiance au marché. Samedi après-midi sur mon vélo, je me disais que quoi qu'il puisse se passer, le marché se fera toujours des "big golden balls".

Si je prends la peine de me tourner vers le passé, je me souviens que la Grèce, comme tous les autres, devait satisfaire aux célèbres critères de convergence, terme qui sent le grec, pour obtenir le droit d'entrer dans la zone euro. Je me souviens aussi, que le doute planait sur la sincérité des comptes publics fournis par l'administration grecque de l'époque. Je me souviens également, cela a commencé il y a 4 ans, que des publications économiques émanant de diverses sources pointaient des déficits publics grecs importants. Et depuis, les finances publiques se sont détériorées. En revanche, comme dirait Pascal ex collègue d'une officine gouvernementale aujourd'hui disparue, je n'ai pas souvenir qu'une instance européenne "compétente" ait fait part, pour le moins, de ses préoccupations à ce sujet.

Il a fallu plusieurs semaines pour que l'Europe fasse preuve d'une solidarité spontanée. Mais comme il s'agissait moins de sauver le soldat Phidippidès que de répondre aux exigences du marché, l'échec a été patent. Et vite fait bien fait, entre deux commémorations, nos gouvernants ont élaboré un plan de stabilisation. Comme vous pouvez le constater sur la photo, le marché est hilare. La question est de savoir pourquoi le marché est-il hilare?

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