jeudi 9 août 2007

Nous n'irons pas à Pékin pour chiner

Boycott ou pas boycott? Il est aussi possible de dire: boycottage ou pas boycottage? C'est déjà un premier choix. Je ne sais pas si "boycott ou pas boycottage" relève d'une syntaxe correcte mais c'est un choix, un vrai, qui permet d'afficher son ouverture d'esprit. Vous prenez part à un débat qui nécessite du doigté qui permet d'aller au fond des choses, de la retenue qui prolonge le va et vient entre le pour et le contre repoussant jusqu'à l'extrème limite le plaisir de lâcher sa décision à la face du monde.
Vous sentez que ce débat est délicat, fait de pièges. Pour résumer, d'un côté le très séduisant angélisme démocratique et de l'autre le terriblement convaincant réalisme économique. Il est fort probable que la question du boycott ne soit pas la bonne. Dès l'instant où le CIO a décidé de donner les jeux à la Chine, la solution de la chaise vide n'aurait de sens que si elle était commune à tous les pays. Il faut utiliser une des bases des sports de combat qui consiste à utiliser la force de l'adversaire pour le déstabiliser. Plutôt que d'essayer de le combattre de loin, il faut aller sur son terrain et utiliser sa principale force au moment des jeux, sa communication. A condition de faire preuve d'imagination, la cérémonie d'ouverture sera un moment qui pourrait donner le ton d'une expression politique pacifique et humaine.(à suivre)

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