jeudi 30 août 2007

Comme deux gouttes d'eau


Après un mois de mai frileux, un mois de juin venteux et un mois de juillet pluvieux, c'est sûr de notre fait et certain de trouver le soleil que nous sommes partis vers l'océan. Comme frappé d'une malédiction, le mois d'août fut à lui seul frileux, venteux et pluvieux. Si vous aviez regardé dans nos chaussettes, vous y auriez découvert notre moral. Avec quelques photos, je vais vous faire profiter de ce qui fut notre quotidien.

Le barbecue, un des symboles fort, peut-être même le symbole fort, de vacances réussies, est, comme neurasthénique, resté couvert, refusant obstinément toute flamme quelle qu'elle soit.

Voici la plage telle qu'elle m'apparaissait chaque matin, balayée par le vent et l'amertume. Pour finir de plomber le tout, un arrêté préfectoral informait les estivants, du moins ceux tentés par la noyade, que l'eau était impropre à la baignade.

Un rayon de soleil dans cette grisaille, Tinky Winky, un des télétubbies, en promenade de iodisation, tenu par la main par Lionel Jospin qui, comme la mer, n'en finit pas de se retirer.

Quoi qu'il en soit, les vacances sont aussi ces menus plaisirs que l'on offre à son corps, le pain frais, l'odeur du café que le premier levé a pris soin de mettre en route, la confiture qui va parfumer nos tartines grillées et à son esprit avec les journaux du jour. Pour ce qui me concerne, j'aime me recoucher dans le lit encore tiède, prendre un livre et sentir l'engourdissement d'une première sieste m'envahir.

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