dimanche 24 juin 2007

sympa (2)

La veille de ce 21 juin, le Président de la République était intervenu sur TF1 pour à nouveau et sans cesse nous dire à nous, citoyens attentifs, que lui, Président tout aussi attentif, avait encore et toujours raison sur tout et à propos de tout mais comme il est modeste j'ai un instant cru qu'il allait s'en excuser. Il a affirmé, déversé ses généralités, inondé nos esprits de ses bonnes idées et nous a fait comprendre que lui, Président de la République de tous les français, serait coupable de ne pas mettre ses idée en oeuvre. Je ne vais pas revenir sur le contenu (j'aimerais avant me procurer la version écrite de cette intervention) mais pour ce qui est de la forme, il parait tellement sûr de lui, il semble tellement pénétré de l'esprit du bon sens que toutes ses affirmations semblent frappées du sceau de la vérité. Tout ceci est dans la logique des choses. Il se présente comme un homme de convictions, sincère, persuadé d'oeuvrer pour le bien de son pays. Il est donc normal qu'il mette de la passion dans ses propos, dans sa façon d'être, qu'il nous dise que rien n'est inéluctable. Il est dans son rôle de galvanisateur. Il a le soucis de l'intérêt général.
Là j'ai posé les bases du gars raisonnable et réfléchi qui veut paraître impartial avant de se lancer dans la baston. Vous aurez remarqué que je ne vais jamais droit au but car je ne suis pas loin de penser que les préliminaires sont plus importants que tout. Nous en reparlerons. Donc pour en arriver dans le vif du sujet, je vais déverser ma colère sur les deux journalistes qui étaient en face du Président.
Je garde toujours Robert Plant à l'esprit.

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