mardi 26 juin 2007

je n''aurais pas dû

C'est ce que je me suis dit, je n'aurais pas dû écouter Patrick Devedjian. Ce matin, comme beaucoup d'autres matins, j'étais dans la salle de bain. Quand je suis dans la salle de bain avec l'idée bien arrêtée de me raser, je fais couler l'eau pour qu'elle devienne chaude. Pendant ce temps je pars à la recherche d'un gant de toilette, d'un rasoir et de la mousse à raser. Quand je reviens devant le lavabo, l'eau est chaude et s'ensuit le rituel du rasage dont je pourrai vous parler un autre jour.
Donc, ce matin, faisant fi de toute prudence, je décide d'écouter Patrick Devedjian sur RTL, interrogé par Jean-Michel Aphatie. Comme je le redoutais, il ne m'a fallu que quelques secondes pour avoir envie de balancer le poste par la fenêtre. Pourquoi tant de violence? J'ai toujours l'impression que Devedjian prend son interlocuteur pour un imbécile. Il fait partie de ces hommes politiques qui pensent que tous les français ont les mêmes idées. Deux phrases prononcées ce matin par Devedjian pour illustrer mon propos "D'ailleurs, les Français savent que le vrai responsable, c'est le Président de la République. C'est lui qu'ils ont élu". Le Président de la République n'est pas responsable (art 67 constitution) et c'est une majorité de français qui l'a élu et non pas tous." Mais ce que je pense c'est que les Français ont approuvé ces réformes". Pour être honnête, il précise un peu plus loin que 53% des français ont voté pour le Président et son projet. Un peu plus tard il affirme "Je pense que les groupes de pression ne peuvent pas empêcher la mise en oeuvre de la volonté populaire." Le plus tranquillement du monde il assimile les syndicats à de vulgaires groupes de pression. Il ne faudrait pas le pousser beaucoup pour qu'il les qualifie d'anti-démocratiques. Ensuite il vante le fonctionnement on ne peut plus démocratique de l'UMP et dès l'instant où est évoqué le problème de sa direction (rivalité avec Raffarin) aidé en cela par le journaliste, il affirme que c'est loin de la préoccupation des français. Que sait-il de nos préoccupations, de nos aspirations? Pense-t-il que notre idéal est de consommer en toute tranquilité?
J'ai conscience de souvent parler de la vie politique. Robert Plant parle parfois de politique.

Aucun commentaire: