dimanche 26 mars 2017

Un soir au concert

Donc hier, j'y étais. J'ai fait partie des rares privilégiés. La soirée a commencé par un bœuf bourguignon. Ou plus exactement, j'ai regardé les musiciens manger un bœuf bourguignon. Je ne sais pas si je donne l'impression d'être bien nourri, mais aucun d'eux ne m'a proposé de partager le corps du bœuf. Je n'ai pas pour autant fait l'âne (je devance toute toute réflexion désagréable). Puis je pris le chemin, sur lequel je croisai quelques recueillis, afin de rejoindre d'autres nourritur
es, moins roboratives mais plus à même d'élever mon âme vers l'indicible. Tout en regardant l'autel sur lequel je n'avais rien à sacrifier, je me demandais si j'allais encore longtemps filer la métaphore. Même je me doutais, quel meilleur endroit pour le doute, qu'il n'y aurait pas un mais des clous du spectacle, je décidai de briser là.
C'est donc en ce lieu voûté, que d'aucunes ont pris pour une cave, en ce lieu loin de toute chapelle (encore une, c'est la dernière) qu'annonçant le printemps, les musiciens nous ont offert un superbe concert. Je sais, Jorge va encore dire que j'aime tout, que je ne suis pas fichu de faire la différence entre Robert Plant et un chanteur de rock, mais là, je dois avouer, confesser (allez, encore une, promis c'est vraiment la dernière) que ce furent des prestations de haute facture. Je ne vais pas faire dans le détail. Tout le monde a eu 10. Nous avons eu le droit à la voix et à la manière devant des spectateurs non dénué d'humour et pour certains rock'n roll. Une mention spéciale pour le son qui a su préserver mes oreilles et permis à d'autres de papoter (j'ai les noms et les images). Je suis pour l'acoustique. Voilà, une fois n'est pas coutume, je serai sobre en rappelant que le printemps nous revient tous les ans, alors pourquoi pas une fête du printemps tous les ans, juste avant la résurrection? Allez en paix.      

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