lundi 15 février 2010

la quiche de la semaine (1)

Vous aurez certainement remarqué avec quelle générosité je distribue ce plat, par ailleurs bien pratique quand on ne sait pas trop quoi faire à manger en ces soirs où l'on a envie de rien sauf de rien faire.

Cette semaine, léger changement. J'ai la sensation que je suis celui que l'on a pris pour une quiche. Il y a quelques mois, en novembre, notre président, le président de tous les français, les bons et les mauvais, avait, au cours d'un meeting estampillé UMP, lancé la campagne des régionales. Il avait à cette occasion nationalisé l'enjeu, mis en avant son bilan qu'il jugeait positif et qui devait servir de base à la campagne du parti au pouvoir. Il avait conclu, conquérant, qu'il tirerait les conséquences du résultat du scrutin. Je dois vous avouer que je ne sais pas trop ce que cela veut dire mais en tout état de cause, si il devait y avoir un bon résultat de l'UMP, ce serait grâce à lui.

Je m'étais ému, j'aime bien m'émouvoir, du fait qu'un président de la République prenne ainsi parti et pour un scrutin local. Il redevenait un chef de parti et cela semblait tout à fait normal, puisque tous les autres présidents s'étaient conduits ainsi. Sauf que lui le faisait au vu et au su de tous, ce qui, à en croire notre ami frédo, légitimait cette démarche. Et le même Frédo, qui toujours se sent obligé d'expliquer ou de légitimer les propos de notre président, d'affirmer qu'il ne fallait pas se voiler la face, que l'élection était à portée nationale. En d'autres termes, présidentielles, législatives, régionales et pourquoi pas cantonales étaient des élections de même nature. Inlassablement nous votions pour notre président. A suivre...

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