mardi 7 juin 2016

Danse et deviens

Depuis peu, j'ai découvert que les couloirs d'un hôpital étaient des lieux de vie. Une vie parfois babillante et d'autres fois ténue. Au-delà de ce qui sépare, la vie se diffuse, prend forme, s'écoute, se regarde, comme hier, avec la présence de Sylvain Groud. S'imprégnant, frôlant, recevant, vivant les émotions, les attentes, les hésitations, les angoisses, les voix, le chagrin naissant, l'irrémédiable solitude, Sylvain Groud prolonge chacun de nous en une chorégraphie. Il devient le miroir dansant de notre esprit, de notre cœur, de nos pensées, de notre amour qui bat et s'incarne dans la délicatesse, dans la fluidité de la danse. Les mots ne peuvent rendre compte de ce provoque ce corps qui se glisse au plus profond de l'âme. Sylvain, s'il me permet de l'appeler Sylvain, se fond dans les espaces de l'intimité des souffles, des regards, des expressions. Il révèle notre complexité, le mystère de notre vie, notre désarroi, notre beauté  par la création d'un espace d'harmonie corporelle.   






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