vendredi 30 avril 2010

Du cul

Dans l'imaginaire populaire, les héros qui gravitent dans la sphère spirituelle n'ont pas de corps. Pour être plus précis, le héros spirituel a dompté son corps, l'a réduit à une simple enveloppe charnelle qui lui permet d'aller d'un endroit à un autre, de parler, de matérialiser sa pensée et de la faire connaître. C'est tout. C'est du moins ce que j'ai toujours cru.

Prenons comme exemple Ghandi. C'était un homme chauve, chaussé de lunettes rondes et de sandales, enveloppé dans un drap blanc, d'une corpulence à se contenter d'eau ,fraîche ou pas, et d'un demi croûton de pain par jour. Être spirituel, c'est après avoir eu quatre enfants qu'il décide en 1906 de faire voeu de chasteté. Il impose aux hommes qui le suivent d'en faire autant et de prendre un bain froid si nécessaire. Pour ce qui me concerne, la technique du bain ou de la douche n'a jamais eu d'effet durable si ce n'est celui de réduire momentanément la voilure.

Allez savoir pourquoi, cette image d'ascète valorise la parole, la pensée, la vie de celui qui s'y adonne. Et qu'apprends-je? Que le Mahatma était un pervers sexuel. Si il refusait la pénétration, acte dégradant durant lequel s'opère la mixtion de divers fluides poisseux aux effluves écoeurantes (que c'est bon!), il aimait partager sa couche et prenait souvent des bains avec des jeunes filles pubères et se faisait masser nu. "Il attendait des femmes qu'elles le stimulent sexuellement pour qu'il puisse démontrer sa résistance"

Je suis déçu, déçu mais alors là déçu.

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