samedi 10 avril 2010

Pensée (1)



C'est par ce samedi après-midi printanier et encore frais que j'ai repris le vélo. Autant vous le dire tout de suite, cette reprise a été laborieuse. Les derniers kilomètres étaient de plomb.

Quand je suis sur un vélo, pédaler est mon activité physique principale. Par ailleurs, je regarde la route comme vous le montre la vidéo ci-dessus. Même si je complète ces deux activités en jetant un coup d'oeil aux paysages environnants, je ne suis pas occupé à plein temps. Alors, je pense, ce qui me permet de combler le déficit en la matière accumulé durant la semaine écoulée.

Il me faut alors trouver un sujet de pensée. Je visite mon esprit, je fais un état des lieux. J'exclue les sujets qui n'ont pour fonction que de me déprimer. Je tombe sur de vieux sujets qui ont fait l'objet de maints débats intérieurs et qui sont livrés avec leur conclusion. Par confort, je pourrais les reprendre. Je les connais bien, nous sommes familiers. Mais ce matin, je recherchais l'inédit, pas nécessairement le sujet de fond. Comme mon esprit a été rapidement accaparé par la fatigue, la faim et la soif, je ne disposait pas de beaucoup de temps pour penser. A ce propos, je me demande si penser nécessite de dépenser de l'énergie. La pensée a-t-elle été, pour partie, responsable de ma fringale?

M'est venue à l'esprit l'expression "Chaque jour que dieu fait". Je n'utilise pas cette expression. Dieu prend-il le temps de faire chaque jour? Si oui, décide-t-il de quoi il sera fait? Si oui, arrive-t-il a bien dormir? Si il se contente de faire le jour sans interférer dans son contenu, fait-il un bilan le soir venu? Si oui, est-il toujours décidé à créer le jour suivant? Mais à la réflexion, cette expression n'implique pas que dieu fasse tous les jours, elle ne concerne que ceux que dieu fait. La question est de savoir quels sont ces jours et qui fait les autres.

J'ai une pensée pour le marathonien Stéphane. (je viens d'apprendre qu'il n'a pas pris le départ, ce qui ne retire rien à son titre)

1) vous aurez remarqué la modestie du titre.

.

Aucun commentaire: