lundi 12 novembre 2007

Merci Christophe



Ce matin, je manquais d'énergie. J'ai donc essayé d'adapter les préceptes de notre économiste en cheftaine, j'ai nommé notre amie Christine qui, après avoir fait la promo du lissage dans le temps (j'aimerais qu'elle lisse de même sa bêtise), nous a fait part de son espoir de voir les prix baisser début 2008. Notre président a proclamé devant le congrès américain qu'elle était belle, je complète "et qu'elle se taise". Ce matin, j'étais donc face à l'alternative suivante : économiser mon énergie en restant couché ou la dépenser en allant travailler. J'ai choisi.

Vous avez raison, Christine ne s'appelle pas Christophe et réciproquement. J'étais partie pour vous dire un mot au sujet de monsieur Christophe de Margerie, PDG de TOTAL. J'ai écouté ses propos à la radio. Vous avez certainement remarqué que depuis quelques temps et ce jusqu'à épuisement, on nous bassine à propos des prix du pétrole dont par ailleurs je ne méconnais pas les effets, notamment sur ma facture de fuel.J'y reviendrai. Donc le journaliste demande à Christophe ce que compte faire son entreprise qui est citoyenne. Il répond "La contribution citoyenne de mon entreprise est de faire baisser les prix, du moins de ne pas les faire augmenter trop brusquement". Je m'attendais à ce qu'il ponctue sa réponse par "Humour".

Ensuite le journaliste lui demande si rester en Birmanie n'est pas un signe de soutien à la dictature. Christophe répond " Je crois que ça nuit (mais là, je fais la réponse moi-même) à la question. Ca nuit beaucoup moins qu'on le pense. C'était nécessaire. Ca reste plus que jamais nécessaire et si j'avais qu'un mot à dire : moi je suis absolument content qu'il y ait une reprise de dialogue entre la Lady, cette grande dame, et la Junte... C'est comme ça que ça doit se passer, c'est comme ça que nous avons toujours tout fait pour essayer que ça se passe parce que contrairement à ce qui a été dit, nous avons été actif mais de manière discrète dans ce domaine, c'est-à-dire pousser la Junte à s'améliorer, c'est pas difficile mais très certainement à faire en sorte que nous puissions rester en respectant notre code de conduite ; et c'est pas en faisant partir, probablement le dernier rempart de la démocratie dans ce pays, que vous allez faire avancer les choses. Très clairement, nous restons.".

Nom d'un pipeline, TOTAL est responsable du rétablissement de la démocratie en Birmanie mais pas de l'état des navires qui transportent son pétrole.

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