vendredi 23 novembre 2007

En un mot comme en cent


C'est avec fierté que je vous présente la centième chronique sortie de mon cerveau. Afin de récompenser mes fidèles lectrices et lecteurs, je vous propose de gagner l'original de cette chronique dédicacée par son auteur. Pour ce faire, il vous suffit de répondre à la question suivante : à qui appartiennent les pantoufles ci-dessus?

J'aimerais écrire une chronique par jour mais je dois vous avouer que je suis parfois victime de coup de mou, victime d'une volonté qui s'effiloche et disparaît entre les coussins du canapé sur lequel je m'allonge pour regarder la télé. A chaque fois, la mauvaise conscience se refléte dans l'écran comme un message subliminal que vous m'adresseriez "Que fais-tu, affalé comme un veau, corps sans cerveau au regard qui s'emplit d'images qui finissent par se perdre dans les méandres de l'oubli". Je prends alors conscience que je me fourvoie sur le chemin de la facilité, du renoncement, que les images sont l'acide qui ronge mots et idées qui sont nos liens qui, si je n'y prends garde, vont se dissoudre dans le flot de la médiocrité. La honte alors m'envahit et je prends la résolution de ne plus sombrer dans les eaux fangeuses du renoncement.

Mais chaque soir, je passe à proximité du canapé. Alors, comme une planète à proximité d'un trou noir, je me laisse attirer. Comme si j'étais certain de dominer la situation, je "décide" de simplement m'asseoir. Je suis dans la situation de l'enfant qui a une tablette de chocolat et qui se jure qu'il ne mangera qu'un carré.

J'ai honte.

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