mardi 18 septembre 2007

Merci Brice



Monsieur Brice Hortefeux, ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du co-développement, homme politique clairvoyant, responsable, visionnaire mais néanmoins humain, animé par un sens aigu de la justice, a pris à bras le corps cet épineux problème de "l'immigration subie", ainsi qualifiée par notre Président. Constant dans sa détermination, Brice, encouragé en cela par son ami Nicolas, n'a jamais changé son fusil d'épaule. La première cartouche, appelée cartouche à quota, permet l'expulsion de 250 000 immigrés clandestins et la deuxième cartouche, appelée la cartouche du maçon, permet l'érection d'un mur législatif contre l'immigration sauvage, qui doit son nom au fait que nombre d'immigrés viennent directement de la brousse sans passer par l'école ni l'apprentissage d'un métier et de ce fait ne nous servent à rien. Cette érection est la manifestation concrète de la fermeté gouvernementale. J'entends déjà les droitdelhommistes pousser des cris de vierges effarouchées. Je devine leurs légitimes mais infondées préoccupations et les rassure en leur précisant que Brice a qualifié la loi de "ferme et protectrice". "Ferme, explique-t-il, car elle limite le regroupement familial, au profit d'une immigration concertée. Protecteur, car elle a pour objectif d'éviter le communautarisme : en évaluant, dès avant de venir en France, le degré de connaissance de la langue et en donnant, si besoin, une formation linguistique, on lutte contre l'autisme communautaire.". Après le plan de lutte prioritaire contre la maladie d'alzheimer, il serait prudent de songer d'ores et déjà à un plan de lutte contre l'autisme gouvernemental.
Toujours est-il que la détermination de Brice sera le ciment de ce mur protecteur qui fera des français un peuple soudé voire même figé. Il est rassurant, car nous avons besoin d'être rassurés et protégés, que l'on expulse ceux qui sont un frein à la croissance et que nous accueillons, car nous avons gardé le sens de l'hospitalité," ceux susceptibles de participer, du fait de leurs compétences et de leurs talents, de façon significative et durable au développement de l'économie française" comme le dit, fort à propos, Brice. Mais qu'on ne s'y trompe pas, si la France sait être ferme quand il le faut, elle sait aussi être généreuse. Ainsi, tout en accueillant les immigrés compétents, la France est disponible pour parler de codéveloppement avec les pays africains dèsl'instant où ils auront compris qu'il doivent avant tout compter sur eux-mêmes.
Il ne nous reste plus qu'à remercier notre ministre pour la mise en place de cette politique gagnant-gagnant, équilibrée, raisonnée et durable qui n'exclut pas une certaine fraternelle générosité.

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