Je caressais l'équivoque de ton corps
Et le suave espoir d'entendre encore
Renversé par tant d'urgente d'avidité
Ailleurs, je rendais l'âme enfin épuisée
Englouti par l'aspérité délaissée
Anéanti par la lutte abandonnée
A la dérive je me laissais partir
Dans le ressac de tes désirs
Comme un souffle écartelé
Par l'étonnement frôlé
Tu aspirais jusqu'à la venue
Des flots jusqu'ici disparus
Je te connaissais depuis tout à l'heure
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