lundi 10 octobre 2011

Colline

Il fermait les yeux pour deviner ce qui se cachait derrière la colline
Le matin il se promettait de le découvrir avant que le soleil ne décline
Comme des bosses humides et grises qui changent et s'enchevêtrent
Les nuages qui avaient survolé le mystère restaient muets avant de disparaitre

Comme un trop plein de lumière l'aube débordait sur le vert de la crête
Par désespoir il se laissait aller à des promesses de profanes prières
Mais aucun reflet ne lui permettait de deviner l'objet de sa quête
Le lointain se brouillait, les gouttes striaient l'horizon de verre

Le voulait-il vraiment ou n'attendait-il que la prochaine nuit pour renoncer?
Un repos sans ombre dans l'usure d'une terre qui étouffait son cœur
Il attendait du prochain jour la caresse du souffle de l'oubli pour marcher
Comme le vent dans une chevelure, comme une promesse de douceur

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