dimanche 23 novembre 2008

Et une quiche, une



Cette semaine la quiche est collective et fait office de giro-phare couplé à une stridante (Enfer) sirène.

Il ne vous aura pas échappé que je suis plutôt enclin à taper, et ce avec gourmandise, sur les mêmes. Cette semaine je me ferais le chantre de la rupture. Je dois pourtant vous avouer que le coeur n'y est pas. Je reste sans voix. Bien sûr, les mots ne manquent pas : consternation, incrédulité, découragement, effarement, incompréhension...

Tout était pourtant réuni pour une réussite démocratique. Des débats, il est vrai quelque peu obscures, des candidats, il est vrai aux arguments parfois très éloignés de la noblesse politique, des alliances, il est vrai un tantinet au parfum amer de revanche, un premier tour d'élection, il est vrai devenu l'engrais de la suspicion.
Mais bon, chacun s'était divisé pour mieux s'unir, chacun avait dit tout le mal qu'il pensait ou pas des autres chacuns pour laisser place à l'envie d'être et d'avancer ensemble. L'impossibilité pour les dirigeants de l'UMP de comprendre le mode de désignation de celle ou celui qui serait amené à diriger le parti renforçait son caractère démocratique.

Alors qu'enfin, ceux qui me désespéraient semblaient vouloir me redonner l'espoir, telle une comète de l'illusoire après s'être approchée si près repartait vers les confins du dérisoire.

Je me suis connu plus drôle.

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