lundi 11 mai 2015

Parfois



C’était un après-midi. L’un de ces après-midi où je me sens libéré de tout. L’indication du moment m’était indiquée par le soleil parvenu au sommet du bleu. J’étais entouré par une chaleur qu’un vent de passage atténuait. Allongé dans l’herbe, je me laissais aller à rien. Le silence se glissait dans l’immobilité des pierres qui surplombaient le vert piqueté de pâquerettes. La retenue des odeurs et l’hésitation des couleurs indiquaient que l'été n'était encore qu'une éventualité. Là-bas n'existait pas. Trop loin, ailleurs disparaissait.  Le temps se laissait traverser comme épuisé de passer. Apaisé, je m'endormis.     

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