mercredi 20 mai 2015

Et si...

J'ai remarqué la fragilité des liens, des mots qui parfois les relient et les façonnent. Il faut si peu pour que disparaisse ce qui unissait, ce qui rapprochait. La brisure, malgré le talent des sentiments, laisse toujours à voir une trace aux yeux de ceux qui se sont séparés, ne serait-ce que le temps de regretter. La distance est imperceptible dans la brise finissante. Le calme est une usure. Le sentiment semble ténu. Après, demeure un goût de sécheresse, comme si la légèreté à présent se refusait. La vie devient presque. L'insouciance se dissipe malgré les sourires que l'on voudrait caressant. Rien n'y fait.

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