mardi 1 juillet 2014

On samba les couilles (19)

Hier soir. Hier soir, oui j'avoue, j'ai regardé. Ils ont gagné et pourtant... Je n'ai pas arrêté de ronchonner, de bougonner en regardant toutes ces transmissions hasardeuses, approximatives. Passes trop fortes, suivies de contrôles non maîtrisés. Lenteur, joueurs mis hors de position d'une simple feinte de corps de l'adversaire. Très souvent, ils se sont faits balader, déborder. Valbuéna plutôt lourd. Giroud lent, maladroit, avec une technique de minime. La victoire est heureuse à défaut d'être belle. Les commentaires de Wenger toujours aussi indigents, qu'une absence de recul caractérise.
Nous allons donc retrouver les teutons. Restons fair-play. Nous allons retrouver nos amis d'outre-Rhin. Nous ne pouvons échapper à 82. Je me souviens. Je me souviens surtout que je n'ai pas vu le match. J'avais opté pour l'exultation corporelle. Je m'étais drapé dans la moiteur des plis. Loin de Séville où sévissait Arald dans une algarade qui nous coûta la coupe. Comme dit mon tonton, les fridolins ont toujours tranché dans le vif. J'évite de lui faire répéter.
Pour le reste, je ne parviens pas à m'emballer.
Je ne pourrai pas les regarder vendredi.

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