mercredi 2 juillet 2014

On samba les couilles (20)

Hier soir. Hier soir, un peu avant 18h, je rentre. Avec une relative lenteur, je me prépare des bricoles à manger en attendant mieux. Il s'avérera que j'attendrai en vain ce mieux. Je m'installe dans le canapé, qui maintenant vous est familier. Je me saisis de la télécommande et appuie sur le bouton rouge. Et que vois-je apparaître sur l'écran? "Bienvenue chez nous". Je vérifie. C'est bien ça. Et le soir j'aurai droit à Joséphine ange gardien. Je n'ai donc rien vu, rien entendu. Je ne sais pas qui. Je ne sais pas comment. Se confirme mon peu d'intérêt. Je ne sais pas comment cela est possible. 78, 82, 86 j'attendais ça avec impatience. Je ne pensais qu'à ça. A bien y réfléchir, le fléchissement à commencé en 90. L'Italie. Alors que l'Allemagne perd en 82  avec le gros Hrubesch, une vrai terreur des surfaces avec des pieds carrés et une tête de pioche, elle gagne en 90 avec le fin Klinsmann. Faut dire qu'il courait vite. A propos de vite, je me suis souvenu de Boniek qui réceptionnait les passes en profondeur de Platine. En deux temps, trois mouvement, elle était au fond. Et puis 94. Pour la deuxième de suite nous n'y sommes pas. Ça ne valait effectivement pas la peine d'y aller. Je me suis souvenu du temps où les belges nous mettaient des taules à chaque match. L'époque de Van Himst. Et puis plus tard, Vercauteren. Cette chronique n'a aucune structure. Comme dit mon tonton, des fois, vaudrait mieux pas.
J'ai une pensée pour Andrès Escobar qui fut assassiné le 2 juillet 1994.
https://www.youtube.com/watch?v=qFjke_ahBYY

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