jeudi 13 décembre 2012

Ouf

Un reste de Lune éclairait le matin
Un croissant qui pâlissait dans le jour
Le passage des nuages précipitait sa fin
La surface de clapotis faisait le détour

Il était temps grand temps et pourtant
Il était temps de  prendre le temps
Prendre le temps à bras le corps
Prendre le temps et le tordre jusqu'à la mort

Jusqu'à la mort du dernier de ses désespoirs
Jusqu'à la mort de ce qu'il pouvait croire
Il pouvait croire à nouveau en lui
Il pouvait croire aux promesses de cette pluie

Cette pluie qui d'une caresse faisait naître l'éclat
Cette pluie qui marquait chacun de ses pas
Chacun de ses pas l'éloignait enfin de l'avant
Chacun de ses pas dévorait le moindre instant

Le moindre instant pour être à nouveau amant
Le moindre instant pour aimer il était temps
Il était temps grand temps et pourtant
Il était temps de laisser partir le temps

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