lundi 20 avril 2009

Et une quiche, une

Cette semaine une fast quiche grand format puisque rapide et collective. Je vous avouerai qu'elle est fourrée à l'incompréhension. Elle a le goût du pardon.
Depuis quelques temps Ségolène Royale a pris l'habitude de demander pardon pour les propos de notre président. J'ai trouvé ça à la fois drôle, même si ces demandes n'étaient pas nappées d'humour, et ridicule. J'ajouterais dérisoire.

Ces initiatives peuvent être considérées comme étant sans intérêt, hors du champ politique. Une vision des relations franco-africaines exprimant une autres conception de la politique aurait certainement été plus judicieuse. Mais qui s'en serait fait l'écho?

Mon incompréhension provient du fait que ces pardons fassent autant l'objet de réprobations, de condamnations et autres propos peu amènes. Pourquoi se ridiculiser à donner de l'importance aux initiatives de Ségolène Royale. Elles se suffisent à elle-même. Si elle n'a pas la légitimité pour s'exprimer au nom de la France, il n'est pas utile d'en rajouter. J'ai le sentiment que ces réactions accréditent le fait que les propos de S R sont importants et c'est faire injure à l'intelligence que de préjuger que nous puissions considérer ces propos pour autre chose que ce qu'ils sont, c'est à dire un élément d'une stratégie de communication.

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