Réalisé par Reiser, ce film
aurait pu s’appeler « Robert, on voit tes couilles ». Je n’en ai
jamais vu autant en si peu de temps et dans un espace aussi restreint. A la
réflexion, je n’ai pas eu l’impression que le héros avait pris son couteau. Le
fait de n’avoir lu et entendu que de bonnes critiques m’a incité à aller voir
ce film. Une fois sorti, je me suis interrogé sur les raisons de cette
unanimité. En dehors des scènes de cul, très réalistes, très nombreuses,
parfois gênantes et qui n’apportent rien à l’histoire, le reste n’est
pratiquement que suggéré. J’aurais aimé en savoir plus sur deux des personnages
principaux. Touchants, ils se rencontrent sans se toucher, se parlent,
pourraient se rapprocher mais, d’une certaine façon, une bite les sépare, jusqu’à
étouffer une relation naissante. La mort, la vraie et les petites, l’eau, les touffes végétales, les corps qui attirent et les autres, le tout sur une plage pleine de
cailloux. Des culs, des bites et des couilles au repos ou en pleine action,
mais de sensualité aucune trace. Pour tout vous dire, ce film ne m’a pas fait
bander.
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