mardi 17 mai 2011

Pains de campagne

Ne sachant pas si il est préférable de sortir nu ou habillé de sa salle de bain, je ne participerai pas au débat.

Pour tout vous dire, j'en suis resté à l'assistanat. Ce mot me trotte dans la tête depuis plusieurs jours. Laurent Wauquiez en usant de la métaphore assistanat/cancer compare notre société à un corps humain. Ce corps a en lui des cellules cancéreuses, malignes qui le mettent en danger. Le diagnostic est posé. C'est une simple question de bon sens. Peu importe que ce diagnostic soit porté sur la base de symptômes relevant du charlatanisme. Le remède proposé par le médecin n'a bien sûr aucune importance. Comme aux jeux du cirque, on attend du peuple qu'il baisse le pouce. Et, comme il est d'usage de la dire, d'après un récent sondage, 75% des français ont pointé leur pouce vers le bas. Le bon sens populaire ne saurait mentir.

Le bon sens, l'évidence, la vérité. Comme d'autres avant lui, Laurent Wauquiez dénonce, désigne, montre du doigt les ennemis de la nation, les responsables de notre malheur. Dénonciations après dénonciations, le pays se découvre des millions d'immigrés sans papiers qui mènent le pays à la ruine.

Assistanat est à Laurent Wauquiez ce que sidaïque est à Jean-Marie Le Pen. A un titre ou à un autre, nous sommes tous des assistés. Nous bénéficions tous de la solidarité nationale.

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