Leur regard se désagrège
Dans l’éclat de la violence
Comme le choc d’un arpège
Qui s’égrène au gré des branches.
Du quai de leurs souvenirs
Un gris inconnu ondule
Rien qu’ils ne puissent retenir
Seules les ombres les bousculent
Ils trouvent refuge entre deux mots
Frissons de leurs caresses passées
D'anciennes racines folles affleurent
Aspirent les plaisirs qui ont cessé
Les sons glissent en bas de page
La mémoire a renoncé
Ils ont abandonné la rage
Et s'éloignent de la clarté
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