mardi 1 juin 2010

Globalement positif

Il devient urgent de faire des économies et pour ce faire réduire les dépenses. J'ai en mémoire une des nombreuses formules qui, en matière d'éducation nationale, font office de politique. "Nous allons sanctuariser l'école". Il s'agissait de préserver l'école de la violence de notre société.

Un "catalogue de leviers" a été transmis aux académies pour les aider à réduire le nombre d'enseignants et ainsi atteindre l'objectif de 16 000 suppressions de postes en 2011. Le slogan choisi est "augmenter, réduire, optimiser". On pourrait se dire augmenter la qualité, réduire les inégalités, optimiser les compétences. Mais il faut comprendre augmenter les effectifs par classe,réduire encore la proportion d'enfants scolarisés dès deux ans - elle n'est plus que de 15 % aujourd'hui contre le double en 2000 -et le nombre d'enseignants des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased)et envisager la suppression des psychologues scolaires, optimiser » le remplacement en ayant recours aux non-titulaires, décrits comme « une ressource plus flexible dont le rendement est proche de 100 % » ou envisager renvoi de la formation continue « en dehors du temps scolaire » pour optimiser le coût en emplois du remplacement. Tout ceci comme le précise le ministère « sans dégrader les performances globales »

A priori, la sanctuarisation de l'école ne va pas jusqu'à la protéger de la violence budgétaire et comptable.

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