mardi 1 avril 2008

Corps caverneux (1)

Il est des matins...C'est ainsi que j'ai commencé. Pour tout vous dire, c'est toujours comme cela que je commence. Un début de phrase qui me passe par l'esprit sans savoir comment je vais le compléter. J'ai donc ainsi procédé aujourd'hui sauf que mon imagination a pris la forme de trois points de suspension. "Il est des matins...", est un bon début, un début qui a de la classe. Je l'ai trouvé en descendant à pied au bureau (ne cherchez pas la contrepèterie). Je me le suis dit plusieurs fois. J'aurais dû me méfier, l'évidence est parfois trompeuse. J'aurais pu compléter par "où". Tellement persuadé que la suite viendrait toute seule en l'écrivant, je ne l'ai pas cherchée. Résultat, je ne l'ai pas trouvée.

Pour ne rien vous cacher, j'avais l'intention d'écrire une chronique sur les culottes Sloggy. Dans l'un des abris bus qui jalonnent mon itinéraire, s'offre à mon regard, depuis quelques jours, une publicité pour ces culottes. Cet abris bus se trouve au bout d'une ligne droite d'environ deux cents mètres, ce qui laisse le temps à un certain nombre d'idées de me traverser l'esprit. J'ai, à ce propos, remarqué qu'une idée, idée au sens large, n'a pas besoin d'être formulée pour exister. Par peur de m'embrouiller, je ne vais pas développer cette idée. La suite de mon propos devrait illustrer ce concept, suite que vous pourrez lire demain.

Vous avez remarqué que plusieurs jours ont passé sans chronique. J'étais parti dans un monde sans. Sans disque dur, sans carte graphique, sans internet, sans clic que remplace le tic-tac du temps, sans souris à longue queue.

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