lundi 15 juin 2015

Sur le métier (1)

Ce matin, après avoir mis l'eau à chauffer et gravis l'escalier qui mène à l'étage, je m’apprêtais à pousser la porte entrouverte de la salle de bain pour y pénétrer quand mon regard fut attiré par ce que l'on pourrait qualifier de spectacle de la printanière nature qui s'offrait à moi dans l'encadrement d'une ouverture vitrée dont la taille permettrait  de la classer dans la catégorie des lucarnes, pour autant que cette classification existe.Chaque jour, je passe plusieurs fois devant cette fenêtre de taille réduite et à chaque fois je jette un œil. Il n'y a pourtant rien à voir de particulier. La vue n'est pas la même selon l'endroit où l'on se trouve.En remontant l'escalier, c'est le toit fait de tuile qui s'offre au regard. Et donc ce matin, par habitude, je regardais le toit et plus précisément la gouttière où se trouvaient deux oiseaux. Plutôt de petite taille, je les identifiai comme étant des moineaux. Je me demande qui est en mesure d'identifier ces oiseaux que pourtant nous voyons tous les jours? Quoi qu'il en soit, avec une marge d'erreur très faible, j'étais en présence d'une femelle et d'un mâle. Ce que j'ai supposé être la femelle stationnait sur la gouttière, le regard en direction des tuiles. Quant à lui, le mâle voletait de-ci de-là mais en restant à proximité de la femelle. 

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