Parfois à
portée de main
Je me
souviens de ces rêves
Comme les
présents d’une trêve
Dans
l’attente du matin
L'aube coulait sur mes mains
Rosée dans
l’herbe qui lève
Avant que
le désir ne s’achève
Jusqu’à en
oublier demain
Je n’ai
plus aujourd’hui envie
De ces
lointains encore en vie
Je laisse
s’approcher le repos
Le vide prend sa place
Dans
l’ombre d’en face
Où se cache le dernier mot
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