lundi 19 novembre 2012

Là-bas

Si rien ne se passait à Damas. Aussi mort que les contraires qui s'affrontent. Là-bas, la fumée monte vers le ciel et obscurcit la bonté. Sans nom, dans l'ignorance de chaque jour. Quoi de plus aujourd'hui. Hier, le ciel bleu, le soleil, des chemins de poussière, un dictateur, des tortures. Les arguments d'une diplomatie de l'équilibre, de la tranquillité. Là-bas sur une carte de frontières rectilignes et aux couleurs d'une douceur de pigments. La règle du maître ne s'y était pas attardée peut-être même ne l'avait-elle jamais traversée. Le silence. L'absence de visages. Le portrait d'un homme sur les murs, comme s'il avait été longtemps le seul habitant de son pays. Et puis la terreur en héritage. Cette fois avec le sourire, comme une marche vers le despotisme. La culture, les bonnes manières, une modernité. Une épouse dotée d'un charme devenu un produit d'exportation. Le fils n'avait pas besoin de faire semblant, si ce n'est pour nous rassurer, pour valider notre clairvoyance. Nous avions confiance en lui. Un dictateur allait conduire son peuple sur le chemin de la liberté. Allait-il être victime d'un éblouissement? 

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