dimanche 3 mai 2009

Et une quiche, une

Cette semaine, une quiche fourrée aux "Les bras m'en tombent". Je ne sais pas vous, mais moi j'attends, d'un homme politique qu'il soit, notamment, intelligent et qu'il fasse confiance à mon intelligence, donc qu'il ne me prenne pas pour un idiot. Je suis certain que vous voulez un exemple, ce qui tombe bien.

Dès le 1er mai au soir, chacun y allait de son commentaire sur le nombre de manifestants. Celui qui y voyait un succès du mouvement, celui qui y voyait un décès de la contestation. Avec le temps, la fourchette des estimations est devenue une fourche. Se référer au nombre de participants n'a plus beaucoup de sens. Le nombre de manifestants est devenu le marc café de l'analyse politique. La tendance serait plutôt de parler du climat social, de l'auscultation du corps social qui n'est jamais à l'abri d'une fièvre venue d'ailleurs.

Toujours est-il que certains s'obstinent à nous gratifier de pseudos analyses socio-politiques qui sont des insultes à notre intelligence. Je prendrai pour exemple la dernière déclaration en date de Dominique Paillé, l'un des trois porte parole de l'UMP. Mon gars Domi, constatant qu'il y a moins de manifestants, en a conclu qu'il y avait de plus en plus de français favorable à la politique mise en oeuvre par notre président. Domimi prouve à lui seul que le non cumul des mandats, le pauvre n'en a plus puisqu'il a perdu tous ses mandats depuis la dernière élection présidentiel, ne met pas à l'abri de la bêtise.

La fin de cette chronique est un peu baclée. Cela fait plusieurs jours qu'elle est dans le four et ça sent le brûlé. Je vais essayer de reprendre un rythme plus régulier.

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