mercredi 30 mai 2012

Un peu court

Au début, je n'y ai pas cru. Je me suis dit "ça c'est un coup de la Morano". Et puis j'ai dû me rendre à l'évidence. Cet homme toujours bien coiffé, jamais une faute de goût, au langage toujours mesuré, jamais un mot plus haut que l'autre, faisant montre d'une ambition maîtrisée, venait de perdre le contrôle de sa limousine linguistique en affirmant que "Les syndicats vont être les premiers cocus de la gauche".
A-t-il la nostalgie de son ancien patron? A force de s'effacer pendant cinq ans, pour finir par avoir l'épaisseur d'une ombre, il allait disparaître par trop de transparence. Comme De Valvert au summum de son imagination parlait d'un grand nez, notre gars François croit certainement pouvoir à nouveau exister en réduisant l'art du débat à quelques propos vulgaires.
Quel enculé!

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