lundi 14 mai 2012

Fatigue (2)

Le président n'est pas encore entré en fonction, il n'a encore pris aucune décision, le gouvernement n'a pas été constitué et pourtant...
Et pourtant, JF Copé, certainement désoeuvré, se lance dans d'interminables charges contre le nouveau pouvoir. Soucieux de garder sa place à la tête de l'UMP, il concourt pour le titre de premier opposant. Bien qu'un peu plus subtil que le maire d'Aix en Provence, il conteste de façon insidieuse la légitimité de l'élection du nouveau président. Pour résumer, ceux qui ont voté pour ont en fait voté contre le sortant et n'ont donc pas vraiment choisi celui pour qui ils ont voté. Pour ce qui concerne les autres, ceux qui ont voté pour pour voter pour, ils n'adhèrent pas au programme de celui pour qui ils ont voté pour. Pour tout dire, ils n'ont pas compris le programme. Sinon ils n'auraient pas voté pour. La raison en est simple. Le programme du nouveau président va à l'encontre des intérêts de notre pays. Il n'est donc pas concevable que des français votent contre leur intérêt. S'ils l'ont fait, c'est qu'ils ont été trompés. Celui qui a été élu ne leur a pas dit la vérité. Il a louvoyé, tergiversé, esquivé. Et malgré tout, des millions d'abrutis ont voté pour lui.
A écouter notre ami Copé, le danger est si grand, si imminent de voir sombrer notre pays qu'il serait légitime d'organiser dans les plus brefs délais une nouvelle élection présidentielle à un tour et un seul candidat.

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