vendredi 13 avril 2012

Ficelles (grosses)

Plus que jamais notre président essaye de nous faire peur. Il joue tous les actes, toutes les scènes, toutes les répliques de cette pitoyable pièce "Moi ou le chaos". Un bon électeur est-il un électeur qui a peur? Ce ne sont plus les chars soviétiques sur les Champs Elysées mais la ruine, la désolation, la misère. Tel Vercingétorix à Alésia, la France, redevenue la Gaule, mettra genou à terre et courbera l'échine, passera sous les fourches caudines, ira de Charybde en Sylla. Ce sera Sedan, Waterloo et autre retraite de Russie.
Est-il bien raisonnable de nous laisser voter, de nous laisser choisir? Notre président, toujours aussi clairvoyant, pointe du doigt les limites de la démocratie à moins qu'il ne veuille y fixer ses propres limites.

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