Karen
De cette soirée tu es la reine
Il ne te manque que la traîne
Mais à la traîne jamais tu n’as été
Tout au plus n’es-tu jamais pressée
Toute petite déjà tu étais Yvan la
terrible
Dans tes yeux se reflétaient tes
cibles
Alors qu’impatient le temps, lui, a
passé
Toi, d’un simple et léger pas de côté
Tu l’as laissé passer et s’égarer
Le temps, tu l’as pris et mis de côté
Qu’as-tu à faire des années en somme
Tu n’es pas là pour en faire la somme
De compter ce n’est pas la peine
Pour les autres y’ en a plein la
benne
Mais toi fossettes et peau de bébé
T’es plus resplendissante qu’un
soleil d’été
Si tu n’as jamais été dans les temps
Celui des rides et des testaments
Tu as toujours été terre à terre
Celle des poireaux et des pommes de
terre
Avec lesquels tu vas sauver la
planète
Armée seulement de ta binette
Si longtemps avec Valérie tu as été
de la caisse
Jusqu’à ce que tu te demandes mais
qu’est-ce
Te rendant compte qu’à la CARSAT
Dans le désordre se cachaient les
tracas
Préventivement tous tu les quittas
Mais comme un chou sans crème
Tu te sentis seule quand même
Que restait-il si ce n’est l’amour
Celui après lequel toujours l’on
court
C’était fini, il n’était plus tout
là-bas
Enfin il était tout près, tout juste
là
Transportée de désir, toi, la jeune
fille accorte
D’un coup de talon tu ouvris les
portes
Et dans le temple pénétra l’avide
David
Qui habile de son sabre combla le
vide
Et plus tard, partage des eaux,
s'ouvrit le ciel
Dans lequel, angélique, apparut
Gabriel
C'est ainsi que tu en remis une
couche
Qu'à nouveau la cuillère alla à la
bouche
Tu étais à nouveau femme, au grand
dam De Tybald
Maintenant à quatre pour la balade
Peu t’importe le nombre de bougies
Puisqu’à chaque jour qui se présente
tu souris
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