mercredi 14 décembre 2011

Est-ce grave docteur?

Je dois vous avouer que la perplexité a envahi mon univers politique. Il y a quelques mois, notre personnel politique fustigeait les agences de notation, ne leur reconnaissant aucune légitimité pour porter quelque appréciation que ce soit sur la gestion de nos Etat. Pour remédier à cela, nous allions réglementer leur fonctionnement. Et puis par je ne sais quel retournement, nous nous sommes mis à répondre à leurs injonctions, à nous soumettre à leurs analyses. Il s'en suivit des plans de "rigueurs" modifiant profondément les budgets votés par nos représentants. Aucun sacrifice ne semblait impossible et nécessaire pour sauvegarder notre note, pour prouver que nous étions de bons élèves, obéissants, sérieux, responsables, rigoureux, pragmatiques.
Et qu'apprends-je lundi, de la bouche même de notre Président? Que tout compte fait, si nous perdions nos trois A ce ne serait pas si terrible que ça, que nous ferions avec, alors que jusqu'à samedi, si vous mettiez en doute la solidité de notre note vous étiez accusé de mettre en péril l'intérêt national. Pour tout dire, vous étiez un mauvais français.
Alors, qu'est-ce que quoi?

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