Un soir au concert
Hier soir,
guillerets et volubiles, confortablement installés dans une limousine en
provenance de Roumanie équipée d’un GPS d’origine hongroise, nous avons pris la
route du Havre. Sans l’aide du GPS qui nous indiquait l’itinéraire pour rallier
Sophia et malgré des avis divergents concernant l’itinéraire à suivre, nous
avons fini par nous garer à proximité du fort où, dans la salle du Tétris
allait se produire Martha Ren and the Groovelvets. Après quelques
bières et autre vin blanc aux
vertus amincissantes, après quelques hésitations concernant
l’opportunité d’engloutir
un ersatz de hotdog et quelques échanges verbaux à caractère culturel
avec des dieppois ramenés par la marée , nous
sommes entrés dans la salle de concert copieusement garnie où se
produisait en
première partie un groupe autochtone à propos duquel je ne ferai aucun
remarque, vous laissant juge (vidéo à venir). Après avoir subi la
proximité
corporelle de ceux qui étaient au fond et qui voulaient être devant et
de ceux
qui étaient devant et qui voulaient être au fond, autrement dit des
casse-couilles, le concert a commencé. Faisant fi d’un suspense qui crée
une
insupportable incertitude, je ne vais par tergiverser pour vous informer
que j’ai
bien aimé. Pour derechef faire taire les rumeurs malveillantes, si
j’avais pris
place au bord de la scène, ce n'était pas pour être plus près de Martha
mais pour pouvoir pleinement jouir du concert. A-t-il joui n'allez-vous
pas manquer de vous demander. Pour tout vous dire, ce fut agréable.
Comme le faisait remarquer un natif de Braga, il ne faisait aucun doute
que ce groupe prenait plaisir à être ensemble et sur scène. Une
chanteuse à la voix puissante et au déhanché mélodieux. Un batteur
inventif sans pour autant être envahissant. Des cuivres comme je les
aime, dans le balancement du souffle. Il y avait un guitariste mais je
doute que sa guitare fut branchée. Je ne rentrerai pas dans l'analyse
fine du style mais comme me le faisait remarquer un natif de Darnétal,
il y a Amy Winehouse et les autres. Martha fait partie des autres sans
pour autant démériter. Je n'ai pas regretté mon voyage au Havre, surtout
en si bonne compagnie, compagnie à la culture qui force mon admiration
et m'impose une modestie reconnaissante. 










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