
Je n’avais d’autre idée que de la regarder pousser
Elle m’a toujours semblé fragile mais pourtant agile
Elle se balançait dans le vent, souvenir d’un élan passé
Qui la guidait vers la vie en équilibre sur un fil
Toujours à la fin du jour, je l’entourais de mes mains
Comme une peur qui m’échappait et engluait mon amour
Je ne pouvais que deviner sa douceur et son parfum
M’envahissaient les regrets à l’approche du dernier jour
La couleur de ses pétales s’estompait dans la lumière
Je laissais glisser mon regard jusqu’au cœur
Les genoux en terre je m’abandonnais à sa prière
Elle serait éternelle comme le sont les fleurs
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